Le web semantique

The semantic web, publié par Tim Berners-Lee, James Hendler, Ora Lassile a fait l'objet d'une traduction et d'une réflexion dans la lettre 28 sur le site de L'urfist de Toulouse ( http://www.urfist.cict.fr/).
Le web sémantique n'est encore qu'un projet mais des chercheurs travaillent à son élaboration... L'idée est de traiter le contenu sémantique du web c'est à dire de gérer automatiquement les connaissances en étant sûr que le sens des mots (ou valeur sémantique) soit prise en compte. En ce moment le web permet de renvoyer d'une page à l'autre à l'aide de mots clès et de liens hypertextes. Le but recherché ici est que l'association de plusieurs mots clès permettent, par des règles d'inférence, de trouver des pages cohérentes sur le plan sémantique avec la recherche demandée.
Cependant lier langage et automatisation présente des limites : pour être sûr que le web sémantique réponde efficacement aux demandes il faut définir les concepts, les termes utilisés et de façon à ce qu'ils signifient la même chose pour tout le monde. D'un autre côté le propre du langage étant la diversité et la nuance (utlisation de termes proches pour définir un même concept), des définitions trop fermées n'admettent pas un certain nombre de demandes, de questions...
Comment faire alors pour que les concepts signifient universellement la même chose et que, parallèlement, un programme reconnaisse que deux terminologies désignent le même concept (p20 de la lettre) ?
L'ontologie cherche à déterminer des règles d'inférence et à déterminer les relations entre les termes ; la taxonomie, elle, définit des classes d'objets et les relations qui existent entre eux... Tout ceci nous conduit à privilégier les pages qui sont étroitement liées aux concepts demandés, par le jeu de relations et de propriétés des classes ou sous-classes d'objets entre elles.
La rélisation d'un web sémantique nécessite la collaboration d'un grand nombre d'utilisateurs afin de créer des chaînes de connaissances, des réseaux de programmes ayant des règles et des inférences internes qui, partagées, permettront d'organiser l'étendue de nos connaissances et de définir des liens entre elles.